Notre pratique :  le Karate Shōtōkan

空

KARA

Le ciel
Le vide

手

TE

Main

道


Chemin
Voie

Le Karate en bref

Vous venez de commencer le Karate ? Cet article est pour vous !

Le judo, on connaît. Mais le Karate passe beaucoup moins à la télévision, il est donc moins connu. Alors qu’est-ce que c’est?

Déjà, c’est un art martial. Ses techniques sont utilisables dans des situations réelles de self-défense. Maintenant ce n’est pas de la boxe, il y a une dimension plus philosophique dans le Karate.

« Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril » (L’Art de la guerre, Sun Zu). En gros, il faut apprendre à se connaître soi-même. Après, on pourra réellement exploiter toutes ses ressources physiques et mentales pour réaliser ses ambitions. C’est une école de vie, apprendre à se confronter à soi-même avant d’entreprendre de se confronter aux autres, pas seulement sur les tatamis, mais aussi dans la vie quotidienne : pour passer un examen ou un entretien d’embauche, rester motiver pour travailler, en général faire face à n’importe quelle difficulté.


En pratique, il existe différents exercices en karaté, dont voici les principaux.

Le Kihon est la base. C’est un exercice où l’on pratique les techniques d’attaques (de poing, pied, tranchant de la main, plus ou moins spectaculaires) et de défenses dans le vide ou sur cible pour bien les maîtriser… et ne pas se planter quand il faudra les exécuter rapidement, y compris face à quelqu’un.

Ensuite il y a les Katas. Ce sont des « combats imaginaires contre plusieurs adversaires », expression utilisée par beaucoup de professeurs de Karate mais qui reste juste. Il s’agit de chorégraphies de techniques que l’on fait tout seul. A l’origine mises au point par les ryus, les écoles secrètes originelles de Karate, pour faire apprendre des enchaînements utilisables en combat mais « camouflés » pour que les non-initiés ne puissent pas leur voler leurs stratégies. Selon les styles de karaté, il y en a de différentes sortes, plus ou moins complexes, plus ou moins spectaculaires… et plus ou moins côtés en compétition.

Après il y a les combats appelés Kumites en japonais. Il en existe plusieurs types : souples et sans force (ju kumite) qui permettent de travailler tranquillement et donnent une première approche de l’affrontement, traditionnels sur un pas ou plus (ippon kumite) et les kumites de compétition où il faut marquer plus de points que l’adversaire. Le but n’est pas de le mettre K.O. mais de placer la technique très près, voire de toucher légèrement, en contrôlant, c’est-à-dire en retenant sa force. Un peu comme pour faire comprendre que « si je l’avais voulu, je l’aurai envoyé plein pot », quelque part. On met en garde l’adversaire, on ne lui démonte pas la tête !


Des variantes récentes du Karate, plus centrées sur le self-défense, peuvent aussi exister dans certains clubs sous des noms différents : « karaté self-défense », « karate training », etc. Donc il y en a pour tous les goûts.

J’en termine donc avec mon (bref) aperçu du karaté ! Pour en apprendre plus, venez visiter les autres onglets du site!

Les différents styles de Karate

Il existe cinq principaux styles de karaté: le Shotokan, le Shito-ryu, le Wado-ryu, le Goju-ryu et le Kyokushinkai.

Le Shotokan a été développé par Gichin Funakoshi. Il est le plus répandu en France et dans le monde.

Son emblème est le tigre que l’on retrouve sur le logo du club et aussi sur l’écusson porté sur nos kimonos.

Il se caractérise par des positions relativement basses et comporte une trentaine de Katas.

C’est essentiellement sur ce style que Neko écrit, puisque c’est celui qu’il pratique.

Le Shito-ryu a également son maître de référence: Kenwa Mabuni. Il a été élève dans des ryus secrètes de Shuri-te et Naha-te.

Son style comporte une soixantaine de Katas différents, des positions hautes ou très basses avec des changements de direction plus marqués que dans d’autres styles, des techniques plus courtes et enroulées.

C’est le style de prédilection des techniciens japonais et un des plus élégants, d’après Neko.

Le Wado-ryu est le style de Hironori Ohtsuka. C’était un maître du jujitsu qui a commencé le karaté avec Gichin Funakoshi puis s’est émancipé.

Le style est caractérisé par des positions souvent hautes et des techniques très courtes.

L’emblème de ce style est un oiseau, possiblement une colombe.

Le Goju-ryu a été créé par Chojun Miyagi qui pratiquait un style de Naha-te. Mais c’est principalement l’un de ses disciples, Gogen Yamagushi, surnommé au Japon « Neko » (tiens, tiens…) qui en assure le développement.

Ce style comprend des positions hautes, des techniques courtes et rapprochées, souvent de mains ouvertes.

Le Kyokushinkai est le plus récent des styles de karaté. Masutatsu Oyama a combiné du Goju-ryu et du Shotokan pour développer ce style qui repose beaucoup sur le contact, ce qui le différencie nettement des autres.

Les katas respiratoires sont aussi très spécifiques à cette école. Le Kyokushinkai a ses propres règles de Kumite et ses propres compétitions, mais les pratiquants peuvent aussi participer avec leurs camarades des quatre autres styles aux compétitions fédérales.

Attention, il existe d’autres petits frères de ces styles, Neko ne vous en a présenté que les principaux.

La pratique de ces autres styles constituent un véritable enrichissement personnel. Ainsi, Neko fait aussi du tai ji quan (prononcez taï chi chouan), un art martial chinois interne très lent et zen. Il en a retiré énormément de choses qu’il a pu réinvestir dans son karaté. Chaque art martial est différent, tous sont complémentaires.

Neko 猫 , la mascotte du club

Neko

« Neko » signifie « chat » en japonais. C’est un animal emblématique du Japon. Vous avez certainement déjà vu des « manekineko » dans des vitrines de magasins asiatiques !

Le nôtre a enfilé son karate-gi pour développer sa pratique des arts martiaux. Un jour, ce petit chat deviendra un grand tigre, comme le symbole de notre style !